mardi 30 octobre 2012

Et puis Paulette... de Barbara Constantine



J’ai savouré ce roman pour plusieurs raisons. Tout d’abord les personnages sont très attachants. J’ai d’ailleurs pensé à « Ensemble c’est tout », de Anna Gavalda  ou « La valse lente des tortues » de Katherine Pancol ou encore « le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » de Mary  Ann Schaffer parce que les personnages de ces romans étaient aussi sympathiques, bienveillants, drôles, attendrissants, … bref vivants. Ferdinand, je l’ai trouvé bourru,  drôle, attendrissant et têtu, un personnage qu’on aime malgré tout. Marceline, bienveillante, maternante, sensible. Les enfants, Lucien et Ludovic, ils m’ont bien fait rire, de véritables peintures de l’innocence, de la franchise et de la joie de vivre. Muriel et Kim courageux, volontaires, une image assez fidèle de la génération des jeunes d'aujourd'hui. Les sœurs Lumière, symbole d’une amitié exemplaire. Guy et sa moitié, un couple soudé soumis à une séparation, une des douleurs de la vie les plus difficiles à surmonter, de mon point de vue. Enfin Roland et sa femme, l’image d’un couple qui se désagrège, un tableau qui me rappelle autour de moi des amis ou couples qui se sont séparés.

J’ai aussi rapproché ce roman de « Ensemble, c’est tout » et des autres, parce que le ton est léger. Les moments difficiles de la vie ne sont pas racontés de façon dramatique. Vous ne ressortez pas de ce roman complètement bouleversé et perturbé, comme vous pouvez l’être, dans mon cas, quand j’ai lu « D’autres vies que la mienne ».  Et puis toutes les références faites à la nature, aux tisanes pour se soigner, à l’agriculture bio, à la peinture faite maison, … C'était un régal !

Ce que j'ai beaucoup apprécié également, ce sont les thèmes qui y sont abordés et évidemment la façon dont ils sont abordés. L’amitié et l’amour, le ciment de la vie, des liens d’amitié se créent entre les générations, à travers une même génération, et ces liens se créent tout au long du roman. Ferdinand est à l’origine de cette grande toile d’amitié qui se forme dans sa grande maison. Et puis l’entraide, la solidarité, l’empathie, le respect de l’autre (quand personne n’ose poser la question à Marceline), la bienveillance.
Et puis des thèmes d’actualité, les problèmes de logement, l’agriculture bio, la gestion du deuil, le déni de grossesse, la dépendance des personnes âgées, la solitude, la maladie, …

Puis l’écriture de l’auteur, une lecture facile, simple et parfois des petites expressions que j’ai bien aimées, comme « rester comme deux ronds de flan », …

La fin nous laisse sur notre faim… on a envie d’en savoir plus…

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