Bonjour à toutes,
Voici les titres du prochain cercle littéraire (le 6ème rdv) prévu le 24 septembre à 19h30.
Des souris et des hommes de Steinbeck
Le jeu des ombres de Louise Erdrich
Le cœur cousu de Carole Martinez
Bonnes vacances à toutes et bonne lecture!
Banu
Le coin des saveurs littéraires
samedi 29 juin 2013
Recette du cheesecake au chocolat...
Voici la recette du fameux cheesecake au chocolat :
préparation: 30 mn + 4h30 au réfrigérateur
cuisson : 1h
ingrédients pour 6 à 8 personnes
150g de petits-beurre
50g de biscuits au chocolat de type Pépito®
1 cuillerée à soupe de cacao en poudre
120g de beurre demi-sel fondu
beurre pour le moule
pour la garniture
80g de chocolat noir à pâtisser
400g de fromage blanc à 40% de matière grasse
100g de fromage de type St Môret®
200g de sucre semoule
4 œufs froids
1 pincée de sel
Dans un saladier, émiettez grossièrement tous les biscuits puis saupoudrez-les de cacao. Versez le beurre fondu par-dessus et mélangez le tout afin d'obtenir une pâte sableuse.
Déposez la pâte dans un moule à manqué beurré en la tassant bien dans le fond. Placez le moule 30 minutes au réfrigérateur.
Préchauffez le four à 150°C (th. 5).
Pour la garniture: râpez le chocolat. Séparez les blancs d’œufs des jaunes. Montez les blancs en neige avec la pincée de sel.
Dans un saladier, mélangez les deux fromages avec le sucre et les jaunes d'oeufs à l'aide d'un fouet ou d'un batteur. Ajoutez le chocolat râpé. Incorporez délicatement les blancs en neige.
Versez la préparation sur le fond de tarte refroidi.
Enfournez le cheesecake et laissez cuire 1 heure environ, jusqu'à ce que la préparation soit figée.
Laissez-le refroidir avant de le filmer et de le réserver 4 heures au frais.
préparation: 30 mn + 4h30 au réfrigérateur
cuisson : 1h
ingrédients pour 6 à 8 personnes
150g de petits-beurre
50g de biscuits au chocolat de type Pépito®
1 cuillerée à soupe de cacao en poudre
120g de beurre demi-sel fondu
beurre pour le moule
pour la garniture
80g de chocolat noir à pâtisser
400g de fromage blanc à 40% de matière grasse
100g de fromage de type St Môret®
200g de sucre semoule
4 œufs froids
1 pincée de sel
Dans un saladier, émiettez grossièrement tous les biscuits puis saupoudrez-les de cacao. Versez le beurre fondu par-dessus et mélangez le tout afin d'obtenir une pâte sableuse.
Déposez la pâte dans un moule à manqué beurré en la tassant bien dans le fond. Placez le moule 30 minutes au réfrigérateur.
Préchauffez le four à 150°C (th. 5).
Pour la garniture: râpez le chocolat. Séparez les blancs d’œufs des jaunes. Montez les blancs en neige avec la pincée de sel.
Dans un saladier, mélangez les deux fromages avec le sucre et les jaunes d'oeufs à l'aide d'un fouet ou d'un batteur. Ajoutez le chocolat râpé. Incorporez délicatement les blancs en neige.
Versez la préparation sur le fond de tarte refroidi.
Enfournez le cheesecake et laissez cuire 1 heure environ, jusqu'à ce que la préparation soit figée.
Laissez-le refroidir avant de le filmer et de le réserver 4 heures au frais.
jeudi 14 mars 2013
idées pour un prochain rdv
dix rêves de pierre, Blandine Le Callet
La nuit tombée, Antoine Choplin
L'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera
Un écrivain, un vrai Pia Petersen
La nuit tombée, Antoine Choplin
L'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera
Un écrivain, un vrai Pia Petersen
lundi 5 novembre 2012
Rien ne s'oppose à la nuit (suite)
Pour compléter tout ce que tu as dit avec lequel je suis d’accord :
Je trouve vraiment intéressant de comprendre différents paradoxes : Cette enfant vit
une vie tout à fait particulière et ce qu’elle nous raconte est totalement
inhabituel et même hallucinant (et elle-même en a conscience) et pourtant c’est
son quotidien. Ça devient du « normal » pour elle.
Son histoire est chaotique, bancale. Elle est confrontée à
la peur pour sa mère et à la peur de sa mère. C’est une enfant et néanmoins, elle
doit se protéger, protéger sa sœur et même protéger sa mère. Elle grandit mal
et trop vite. On pourrait imaginer une adulte complètement destructurée, perdue
et on voit qu’elle a réussi à se construire, à construire une vie qui a un
sens.
Son écriture est très
touchante, elle décrit bien les sentiments qui l’animent. Elle explique sa
démarche, ses hésitations, ses questionnements. Cela permet au lecteur de
comprendre son histoire. C’est très certainement pour elle thérapeutique. Ça lui permet de continuer à
avancer. Comme on l’a dit lors de notre rencontre, sa douleur est « criée »,
on sent qu’elle parle « avec ses tripes » et donc que le bout du
chemin n’est peut-être pas encore atteint. Mais, je pense que cette force lui a
permis de résister et d’avancer dans la vie. Elle a le courage de
combattre les non-dits et elle permettra peut-être aux générations futures de
se débarrasser de ce fardeau familial.
Je suis curieuse de savoir comment va sa sœur et comment
elle gère sa propre histoire.
mardi 30 octobre 2012
Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan
C’est un roman que j'ai dévoré. Je l'ai lu en très peu de temps. Quand je l'avais entre les mains, je ne voulais plus le déposer.
C’est l’histoire d’une famille. Les histoires de famille,
les histoires individuelles, les histoires de générations sont des sujets qui
me tiennent à cœur. Peut-être parce que je suis moi-même en train de me
questionner sur ma famille, mes racines, mes origines. Par ailleurs, ce n’est
pas une fiction. L’auteur fait beaucoup d’efforts pour restituer les faits tels
qu’ils ont été vécus par les membres de sa famille. A chaque page du roman,
j’ai pensé à ma famille, à mon enfance, … est-ce que je pourrais écrire sur ma
mère ou mon père ? Pourrais-je écrire sur
ma propre vie ? Ce qui m’a plu c’est la véracité des faits. Ce n’est pas
le tableau rose d’une famille nombreuse où tout est parfait. Comme dans toute
famille, il y a des décès, des non-dits, des secrets, des douleurs, …
C’est la première fois que je lis un roman, où l’auteur tient à nous
raconter son travail d’écrivaine. Elle nous confie toutes les difficultés que
peut rencontrer un écrivain. Quelle va être la fin ? Quel est le fil
directeur ? Quels pronoms utiliser ? Je ou elle ? Les
subterfuges qu’elle trouve pour éviter de s’asseoir devant son bureau.
Et puis, la difficulté supplémentaire à laquelle se heurte cette auteure, c’est
le lien qu’elle entretient avec le personnage principal. Il s’agit de sa mère.
Elle pense également aux autres membres de la famille. Elle pense à leurs
réactions quand ils liront le roman. J’ai aussi été interpellée par les titres
de romans qu’elle cite, notamment celui de Christine Angot, L’Inceste, celui
Lionel Duroy, Le chagrin, et celui de Gérard Garouste, l’Intranquille,
œuvres qui font partie de la liste de romans que je souhaite lire. Encore une
fois, pour moi, le roman de Delphine de Vigan et ceux qu’elle cite, viennent
démontrer le poids, l’influence de notre vécu familial sur notre vie d’adulte.
Concernant les personnages, j’ai eu du mal au début du roman
à comprendre Liane, la grand-mère de Delphine de Vigan. Comment une femme pouvait-elle avoir pour seul dessein de
faire 12 enfants? Elle m’a aussi beaucoup surprise par
son attitude, de mon point de vue irresponsable, auprès des enfants. Le fait qu’elle les envoie au parc...
qu’elle dorme, alors que 5,6 ou 7 marmots sont en liberté dans la maison ou
dans le parc ? Elle m’a aussi stupéfaite, quand elle dit « ce n’est
pas bien de raconter des choses comme ça sur votre grand-père ». C’est
difficile d’accepter que durant toutes ces années qu’elle a partagées avec
George, elle n’ait rien remarqué… Mais dans les histoires de viol ou
d’inceste, très souvent, beaucoup de personnes qui côtoient le violeur, sont
aveugles, ne voient pas ou ne peuvent pas accepter ce qui se passe.
Georges, j’ai
commencé à le trouver suspect quand l’auteur dit qu’il regardait Lucile d’un autre
œil. Quand elle raconte qu’il ridiculisait les enfants, qu’il n’acceptait pas
leur attitude d’ado, … et puis quand elle dit que ses relations avec les filles
étaient douteuses… quand Lucile appelle Delphine pour s’assurer que tout va
bien, qu’elle débarque de la salle de bain toute nue et découvre Delphine dans
sa chambre, quand elle raconte qu’elle avait peur que sa fille soit violée par
l’homme avec qui elle sortait …je réfléchissais tout au long des pages que
je tournais sur ce qui avait pu provoquer chez Lucile ce côté mystérieux, ce
côté renfermé ?
Et j’ai commencé à avoir de plus en plus de doutes sur son
père. Et quand j’ai appris qu’il l’avait violé. J’ai posé le livre et j’ai
dit : je le savais.
L’auteur m’a beaucoup touché, notamment quand elle était
enfant. Pour moi, elle a été enfant thérapeute. Elle n'a pas vraiment vécu son enfance. Très jeune, elle devait subvenir aux besoins de la famille en posant pour des photographies. Elle n'a pas vécu non plus complètement son enfance, car elle devait aider sa mère à assurer son rôle de
mère. Quand elle court pour sauver sa sœur des mains de sa mère, elle doit
avoir 14 ans, c’était le 31 janvier 1980 (date de la 1ère crise de
Lucile – elle a 33 ans -, suite aux suicides de son compagnon et de son frère
Milo mai 1979). Elle dit d’ailleurs : « J’écris à cause du 31 janvier
1980. » Date à laquelle tout chamboule, date de non retour, date à
laquelle elle devient définitivement adulte et chasse la pureté, l’innocence de
l’enfance. Elle n'est plus enfant, quand ses
parents ont divorcé et qu’elle doit jouer le rôle de la médiatrice entre
les deux parents. Les moments difficiles qu’elle traverse quand Lucile va de mal
en pis (Lucile écrit « je vais craquer » avec son rouge à lèvre sur le
miroir de la salle de bains), Delphine (environ 11 ans) a peur de retrouver sa mère
morte. Puis après la première crise, l’anorexie, puis le virus qu’elle
attrape, … montrent combien l'écrivaine a souffert. Pour moi, Delphine de Vigan à
travers l’écriture a essayé de comprendre mais surtout elle cherchait une
réponse, une réponse qui n’existe pas en fait. Pourquoi sa mère en est arrivée
là ? L’auteure, aurait-elle pu faire
quelque chose ? Je pense que c’est l’enfant en elle qui cherchait à se
déculpabiliser, qui cherchait une preuve d’amour et que
rien n’aurait pu changer le cours des choses. Delphine de Vigan à travers ce
roman essaye de guérir.
Les parties du roman qui m’ont étonnées : quand Lucile
écrit et envoie à toute la famille (Lucile a 32 ans) qu’elle a été violée par
son père. On comprend bien à travers ce roman, que les histoires d’inceste sont
extrêmement difficiles à vivre et à accepter dans les familles. Qu’aurait-il pu
se passer si un membre avait pris au sérieux ses confessions ? Son père
aurait été condamné… et je pense que beaucoup de membres de la famille ont pensé
à : que diront les autres ? Quelle image aura notre famille ?
Qu’allons-nous légué à nos enfants ? Ils ont préféré taire… faire comme si
de rien n’était… et Lucile comme après la mort d’Antonin, ou comme avant la
mort d’Antonin, était là physiquement mais absente au sein de la famille. Du
moins, c’est ainsi qu’elle l’a ressenti je pense. Finalement on peut se
demander jusqu’où cette famille était réellement unie ? En apparence,
comme dans le film enregistré, c’était une famille nombreuse et joyeuse, mais en réalité, tout est différent. Les membres, Lucile y compris, ne conservent pas cette peinture idyllique d'une famille exemplaire.
C’est un roman qui nous tient vraiment en haleine avec des mots poignants et un beau style
de narration.
Parmi les thèmes abordés, les histoires de famille, les
secrets de famille, l’inceste, la maladie, celle de la bipolarité (Lucile et
Barbara, la sœur de Liane), le suicide (pacte entre Jean-Baptiste – il est le
cousin germain de Lucile et il était le père de l’enfant de Justine, Niels et Milo) , le pouvoir
libérateur de l’écriture, la psychogénéalogie, l’isolement dans lequel se trouve une
personne dépressive, la masturbation, le divorce, le tiraillement dans lequel se trouvent les enfants de parents divorcés.
J'ai bien apprécié lors de notre rendez-vous littéraire, la discussion
qui a débuté avec le thème de la psychogénéalogie et s'est clôturée sur
le thème des différentes méthodes de guérison avec les
magnétiseurs et les coupeurs de feu.
Banu
Banu
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